« A la base de la recherche de Colette Escadafal, […] il y a des épreuves de métal dur, soumises à des expériences de crash-test à froid en laboratoire; Les formes inhabituelles résultant des énormes pressions subies par le métal, enroulé et plié comme un tissu, génèrent chez l’artiste une fascination propice à la création et à l’émergence de l’oeuvre.
[…] Dans ses sculptures, elle exacerbe l’aspect plissé de cette matière première en la confrontant à la pierre, au bois, à la terre et même au verre et au cristal pour faire surgir toute une gamme d’oppositions basées sur la coexistence de différences : droit/courbé, poli/rugueux, clair/foncé, léger/lourd, brillant/mat…
Ce jeu de contrastes trouble et bouleverse certaines valeurs : le fragile semble dominer et écraser le résistant, le solide prend une apparence malléable, comme soumis à une pression bien plus puissante que lui… »