A l’heure de l’anthropocène où des disparitions de tous ordres sur la planète Terre s’amorcent avec une rapidité croissante – sixième extinction de masse de la vie sur Terre –, l’art peut-il porter un regard sur cette évolution et ouvrir une fenêtre sur le futur ?
Le choix du titre de la présentation se réfère moins à cette Gaïa mythique qu’à celle originelle, bienveillante, cette mère plus classique qui nous nourrit, nous protège et dont on dépend.
Ainsi, l’univers de l’installation se voudrait porter, de manière poétique et par la mixité des matériaux, à la fois un constat du rapport de l’homme à la nature par les images et les textes et une mise en œuvre réparatrice par les sculptures réalisées à partir de rebus – lesquels reprennent ainsi une autre vie. Et si l’arbre est présent, c’est bien parce qu’il est le « symbole du renouvellement de la vie et de sa diversité » nous dit le poète contemporain syrien Ali Ahmed Saïd.
Louis Viel est plasticien, docteur en arts plastiques. Il expose ses photographies depuis de nombreuses années dans le sud-ouest en galeries ou autres lieux alternatifs. A partir de 2010, il réalise régulièrement des installations dans la nature.
– « Félicitations pour votre passion de la Nature que vous photographiez à merveille » R.
– « Je repars avec « l’aphorisme » poétique : l’ombre de l’aulne – déborde sur le miroir d’eau – calme des étoiles » I.
– « Très beau travail ! Superbe ! » M.