le plaisir au dessin – exposition de frédérique lesschaeve

le plaisir au dessin

le propos ici n’est pas de retracer tout le chemin de vie mais de donner quelques repères, ceux du chemin qui amène à la création.

née dans le Grand Nord (études d’arts appliqués en Belgique puis styliste dans de grandes entreprises), je m’exporte dans le Sud Ouest (où la vie de styliste continue quelques temps)…un choix, celui de construire une vie plus près du soleil, offrir aux enfants qui arrivent un terrain de jeu et de vie plus favorableet peut-être aussi le lieu propice au déploiement d’un travail artistique naissant.

alors pendant les 30 ans qui suivent cette arrivée à Toulouse, tout se met en place pour la construire cette vie-là, ateliers artistiques, enseignement en écoles d’art et autres…

la danse contemporaine fait partie du chemin…depuis le Nord et encore à Toulouse, le travail artistique se met en place autour du dessin, du corps et de la danse.

le dessin de la danse qui arrive avec une rencontre (Claudie me demande pourquoi j’essaie de peindre alors que je dessine!), il suffit souvent d’un mot pour trouver enfin ce que l’on est.

depuis, je dessine, dessine et cherche dans le dessin, ce geste originel me rapproche de celui de la danse, une autre écriture, dans l’espace celle-là.

geste du dessin, écriture de la danse, recherches autour du corps de la danse, Pina Bausch qui m’accompagne, décrit si bien toute la comédie humaine…les rapports homme-femme, les non-dits. savoir lire entre les lignes et les volumes de sa danse.

frédérique lesschaeve

artiste plasticienne

03.2019

– grand oeillet – 76,5×112 – jus d’iris, cendre cheminée, crayon graphite et pierre noire

– oeillet (4) – 57 x 76,5 – jus d’iris, cendre de cheminée, crayon graphite et pierre noire

– oeillet pur jus – 57 x 76,5 – jus d’iris, aquarelle sur papier

– robe Pina – 57 X 76,5 – crayon graphite, cendre de cheminée, jus d’iris

– traces (3) -27,9 x 42 – jus d’iris 

– robe (3) – 24 x 32 – crayon graphite, jus d’iris

– oeillet (5) – 27 x 42 – jus d’iris, crayon graphite

– fragments de dessin et robe en étamine de lin, création de mapie des vignes

– « j’aime les robes qui se fondent dans le blanc du papier, le geste léger, la souillure de l’iris, comme si elle(s) s’étai(en)t roulée(s) dans le jardin du printemps…. j’aime la marque de la pointe qui dessine la corolle en allant chercher le mouvement jusque dans la matière du support. Présence gravée dans l’éphémère… »

– « fluidité et légèreté – poésie de la couleur et du dessin – bravo, merci »

– « le trait toujours plein d’énergie, un travail en mouvement… le support s’imprègne d’encre, d’émotion… et de griffures »